Martine et sa première conférence de presse

Évidemment, qui dit premiers pas dit premières boulettes...

1. J'ai appris au dernier moment que je devais y aller. Jusque là rien de terrible, si ce n'est que je fais partie des gens qui donnent dans le "very -too much- casual friday" . Évidemment, quand tu te retrouves entre Mr costume-en-lin et Mme robe-en-soie, tu te sens bien merdique.

1bis. Sur le chemin, je me suis persuadée que ma tenue n'était pas trop décontract'.... Jusqu'à ce que je remarque cette enoooooooooooooooooorme tâche sur mon t-shirt blanc, au niveau "sous-nichonal". Une bonne tâche d'huile qui a résisté au lavage (ça c'est quand tu dors 3h par nuit et qu'au petit matin, tu t'habilles alors que t'as pas les yeux en face des trous).

2. Je suis arrivée avec un quart d'heure d'avance (si si)(je sais l'être quand il le faut). Mais si dans la vraie vie, la ponctualité est une qualité, dans les conf', c'est comme si tu te collais une bonne grosse pancarte "loser" sur le front.

3. Arrive le moment où tu es avec tes autres "collègues". Tu te bats pour avoir une p'tite place près de la personne interviewée. La première minute, tu es fier de toua et tu tends ton magnéto comme si ta vie en dépendait. Au bout de la 2e minute, ton bras commence à trembler. A la 3e, c'est carrément parkinson. Et tu maudis ce putain de magnéto qui fait 8 tonnes. Alors tu te concentres pour ne pas le lâcher et te taper la honte.... sauf que tu te la tapes déjà vu que ton bras a des spasmes musculaires (faut que je me remette au sport).

4. Je rentre ravie, j'ai trois interview festives, dont une où j'ai vraiment bien accroché avec la nana... Sauf qu'au moment du montage, panique : on entend que dalle (mais genre le bon gros silence de cathédrale)(quand y a eu un mort).

5. Après une montée d'adrénaline, la magie d'Audacity (je t'aime Audacity) me permet d'obtenir un truc audible. Et c'est là que je me rends compte qu'il va falloir faire un son de 40 secondes avec 10 minutes d'interview.

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'TAIN J'ADORE CE JOB !!!!