En fouillant dans de vieilles affaires, chuis tombée sur un truc exceptionnel qui m'a fait mourir de rire: mon premier (et dernier) journal intime.
J'avais dans les 7-8 ans, et je pensais que le but était d'y raconter le détail de ses journées. On y apprend donc les principaux événements majeurs de ma vie, servis avec d'énoooooooooooormes fautes d'orthographe. "J'ai mangé du kiri", "Ce soir à 20h35, y a Matt Houston", "la maitresse m'a dit "Chut Martine" pendant la leçon de géographie". Que du festif, et de l'exceptionnel (autant vous dire qu'à l'époque, je privilégiais déjà le contenu hein...)Mais parfois, un événement dramatique venait s'immiscer dans cet océan de festivitude. Et quand je vous dis "dramatique", je pense "tragédie", "désastre", "catastrophe". Le truc tellement gros qu'il évinçait tout le reste (même le kiri). Exemple:
(oui vous l'aurez compris, ma "dent de dracula", c'est ma canine hein)
( Z'avez vu comme le fait d'entourer ses larmes donne une dimension hautement dramatique à la note?)
( Z'avez vu comme le fait d'entourer ses larmes donne une dimension hautement dramatique à la note?)
Même 20 ans après, je me souviens à quel point j'étais triste en écrivant ces lignes (j'étais très attachée à mes dents)(allez comprendre).
Ah, on les reconnait vite les futures p'tites connasses...
1 commentaire:
Moi je trouve qu'entourer tes larmes, c'est carrément toua, pas dramatique du tout en fait, jtrouve ça très "Martinien" comme façon de faire, c'est très drole, j'adore ^^
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